« On ne change pas une équipe qui gagne » (lu dans l’hebdo du 25 février) c’est par ces mots que Monsieur Jacques Chabal a justifié la mise à l’écart de son opposition municipale, qui n’est pas tenue au courant des différents projets concernant les cheylarois dont ils sont eux aussi les représentants.
Une équipe qui gagne ? ! ? !…
Une équipe qui a gagné aux élections municipales, une équipe que la majorité des électeurs cheylarois a souhaité reconduire, c’est exact. Mais une équipe qui gagne quoi? depuis quand?
Force est de constater que nous sommes dans un secteur en pleine récession économique, des centaines de postes de travail perdus, une population en baisse, l’existence de commerces menacée, s’en suivra une baisse des effectifs dans les établissements scolaires, de nombreuses maisons sur lesquelles on peut lire à vendre, etc…
Ayez un peu le triomphe modeste « l’équipe qui gagne ». Et ce n’est pas la circulation de vélos et autres, même en nombre important, sur la Dolce via qui donnera le dynamisme perdu à notre secteur. Alors de grâce et pour utiliser un adjectif cher à certains et souvent dévoyé l’attitude républicaine n’est-elle pas de respecter les électeurs, tous les électeurs, même ceux qui souhaitaient un changement de méthode et qui malheureusement ne l’ont pas eu?