« Nos chemins ne sont pas à vendre » s’interroge sur les raisons du maire du Cheylard à s’entêter contre la volonté des citoyens à vouloir conserver et utiliser les chemins.
Pour nous, comme nous l’avons déjà exprimé, si ce n’est des relations personnelles privilégiées du maire et de MACHAVAL, c’est la volonté du CHEF d’avoir toujours raison et d’exiger l’obéissance de tous.
Comme le fait d’avoir fait déplacer l’escalier du parking devant l’école publique pour avoir raison en le mettant en face du nouveau passage clouté.
Quelques précisions s’imposent suite à la parution de l’article dans l’Hebdo de l’Ardèche du 08 06 2017.

D’une part :
Le 20 mars nous avons fait une demande au maire pour un chantier citoyen de débroussaillage initialement prévu le 29 avril; le 20 mai, soit deux mois plus tard, nous étions toujours sans réponse, ni positive ni négative, de la mairie ; nous avons donc effectué ce chantier qui n’a pris que 2 heures pour rendre ce chemin parfaitement praticable.
Pourquoi avoir attendu si longtemps pour répondre alors qu’il n’a fallu que 2 heures à la mairie pour dépêcher la police ?
D’autre part :
Selon la mairie, sa réponse à notre courrier du 20 mars aurait été écrite le 19 mai, en fait elle n’a été envoyée que le 22 mai soit justement 2 jours après le débroussaillage et l’intervention des forces de l’ordre et réceptionnée par nous le 23 mai. (voir accusé réception).

Que faut-il en penser ?
Également :
Nous rappelons que le premier magistrat municipal a droit de police et aussi devoir de conservation sur les chemins ruraux de sa commune.
À quoi sert la décision municipale de ne pas aliéner les chemins si c’est pour en priver les usagers ?
À quel dessein, faire constater par un huissier (le 19 avril soit 10 jours avant notre chantier annoncé) que le chemin est embroussaillé ?
Enfin :
L’association Nos chemins ne sont pas à vendre revendique sa légitimité, notre association s’est toujours attachée à agir dans le cadre légal, les bénévoles ont agi en citoyens responsables en observant strictement les règles du droit.
L’association (et ses adhérents) est porte-parole des 735 signataires de la pétition,
des 21 personnes qui ont déposé des observations sur le registre
et des 13 lettres reçues en main propre par le Commissaire Enquêteur lors de l’enquête publique contre l’aliénation de 5 chemins ruraux.
Elle représente également une population silencieuse qui n’a pu s’exprimer.
Du jamais vu au Cheylard.
Nous attendons toujours l’entretien que nous avons plusieurs fois sollicité.
Nous sommes en droit de nous demander
à quelles motivations obéit le maire du Cheylard.