Appel de « Nos chemins ne sont pas à vendre » aux candidats aux élections municipales


Appel aux candidats aux élections municipales

Candidats à la fonction de maire,
serez-vous les protecteurs
des propriétés foncières de vos communes ?

En zones rurales, la surface principale du patrimoine foncier des communes est le plus souvent constituée par les emprises des chemins ruraux.

Ce patrimoine privé des communes affecté à l’usage du public est composé :
1 – de l’assiette de circulation
2 – des haies
3 – et des talus

Ces corridors de biodiversité, richesses qui nous viennent du passé :
– Préservent et structurent nos paysages,
– Limitent l’impact des pesticides
– Préservent de l’assèchement les sols exposés au vent
– Préviennent les coulés de boues en limitant les ruissellements
– réduisent l’érosion des sols
– Maintiennent le système racinaire et la microfaune du sol
– Améliorent la perméabilité des terrains en favorisant les infiltrations d’eaux de pluie
– Offrent un habitat propice à la faune sauvage et au petit gibier en mettant a disposition de la faune des refuges face aux intempéries et à la prédation
– Maintiennent la vitalité grâce aux strates herbacées et arbustives pour une grande diversité d’espèces animales et végétales
– Créent des éléments fixes pour structurer nos paysages
– Maintiennent des sources d’alimentation toute l’année pour la faune en augmentent la disponibilité en zone de lisière, important pour la reproduction des espèces
– Tissent un maillage de haies en les connectant entre elles pour créer des corridors écologiques efficaces
– Permettent les liaisons entre les bois enclavés.

Ces biens immobiliers privés des communes sont des ouvrages publics affectés par leur statut à l’usage du public. (art L 161-1 du code rural et de la pêche maritime )
Tous les usagers, de diverses pratiques, lors de promenades, peuvent constater que ces chemins sont souvent occupés illégalement par des riverains peu scrupuleux du bien communal (avec parfois le bénéfice d’aides financières de l’Europe !…)

Sur l’application du double pouvoir de police vous devrez intervenir (pour soustractions frauduleuses à la chose d’autrui) pour faire respecter les articles D161-11 et D 161-14 du code rural.

Précision importante :
L’annexion d’un chemin rural par un particulier ne change rien à la propriété du chemin :
– ni à celle de l’annexant dont la propriété n’est en rien accrue
– ni a celle de l’annexé, dont la propriété n’est en rien diminué.
Du moins en est-il ainsi tant qu’un juge judiciaire n’a pas constaté que le délai et les conditions de prescription acquisitive ont été réunis.

En cas d’entrave ou d’occupation illégale, le maire « doit remédier d’urgence » de manière à :
– faire cesser le trouble
– enlever à tout obstacle s’opposant à la circulation sur le chemin rural
– et prendre les mesures provisoires de conservation

Nous invitons tous les candidats à s’engager devant les électeurs à faire respecter les dispositions légales sur ce sujet, de manière à rétablir la libre circulation des usagers de toutes pratiques sur ces propriétés privées des communes « affectées à l’usage du public ».

Cet appel est lancé conjointement avec le collectif national « Chemins en danger » et l’association « Vie et paysages »

Nous demandons à chaque candidat tête de liste de nous faire connaître s’il s’engage à faire respecter les dispositions légales sur l’usage des chemins ruraux avant le 12 mars par mail à : noscheminsnesontpasavendre@orange.fr
Le 13 mars, nous publierons sur notre site internet (noscheminsnesontpasavendre.fr) la liste des candidats qui se seront engagés.

Nos chemins ne sont pas à vendre SUITE!

« Nos chemins ne sont pas à vendre » s’interroge sur les raisons du maire du Cheylard à s’entêter contre la volonté des citoyens à vouloir conserver et utiliser les chemins.

Pour nous, comme nous l’avons déjà exprimé, si ce n’est des relations personnelles privilégiées du maire et de MACHAVAL, c’est la volonté du CHEF d’avoir toujours raison et d’exiger l’obéissance de tous.
Comme le fait d’avoir fait déplacer l’escalier du parking devant l’école publique pour avoir raison en le mettant en face du nouveau passage clouté.

Probablement dans les 30 ou 40 000 € l’ego!

Nous reprenons ci-dessous l’article de  » Nos chemins ne sont pas à vendre »:

C Q F D

Quelques précisions s’imposent suite à la parution de l’article dans l’Hebdo de l’Ardèche du 08 06 2017.

D’une part :

Le 20 mars nous avons fait une demande au maire pour un chantier citoyen de débroussaillage initialement prévu le 29 avril; le 20 mai, soit deux mois plus tard, nous étions toujours sans réponse, ni positive ni négative, de la mairie ; nous avons donc effectué ce chantier qui n’a pris que 2 heures pour rendre ce chemin parfaitement praticable.

Pourquoi avoir attendu si longtemps pour répondre alors qu’il n’a fallu que 2 heures à la mairie pour dépêcher la police ?

D’autre part :

Selon la mairie, sa réponse à notre courrier du 20 mars aurait été écrite le 19 mai, en fait elle n’a été envoyée que le 22 mai soit justement 2 jours après le débroussaillage et l’intervention des forces de l’ordre et réceptionnée par nous le 23 mai. (voir accusé réception).

Que faut-il en penser ?

Également :

Nous rappelons que le premier magistrat municipal a droit de police et aussi devoir de conservation sur les chemins ruraux de sa commune.

À quoi sert la décision municipale de ne pas aliéner les chemins si c’est pour en priver les usagers ?

À quel dessein, faire constater par un huissier (le 19 avril soit 10 jours avant notre chantier annoncé) que le chemin est embroussaillé ?

Enfin :
L’association Nos chemins ne sont pas à vendre revendique sa légitimité, notre association s’est toujours attachée à agir dans le cadre légal, les bénévoles ont agi en citoyens responsables en observant strictement les règles du droit.

L’association (et ses adhérents) est porte-parole des 735 signataires de la pétition,
des 21 personnes qui ont déposé des observations sur le registre
et des 13 lettres reçues en main propre par le Commissaire Enquêteur lors de l’enquête publique contre l’aliénation de 5 chemins ruraux.
Elle représente également une population silencieuse qui n’a pu s’exprimer.
Du jamais vu au Cheylard.

Nous attendons toujours l’entretien que nous avons plusieurs fois sollicité.

Nous sommes en droit de nous demander
à quelles motivations obéit le maire du Cheylard.


Pour la liberté d’emprunter les chemins publics ! …ème épisode

« Nos chemins ne sont pas à vendre »
Répond au courrier de Jacques Chabal maire du Cheylard et
s’adresse au procureur de la république:

Monsieur le maire du Cheylard, Mesdames et Messieurs du Conseil Municipal…
Lire la suite:

N’hésitez pas à suivre les liens proposés dans le courrier pour revoir les épisodes précédents ou pour des informations complémentaires bien intéressantes.

Le Chef a toujours raison et s’il a tort c’est qu’il a raison d’avoir tort!

S’il fallait démontrer la nécessité d’un renouvellement politique, au moins nous avons Jacques Chabal maire du Cheylard, président de Val’Eyrieux, parrain de François Fillon pour la présidentielle, qui s’y emploie brillamment !
Exerçons notre citoyenneté VOTONS !

Nos chemins ne sont pas à vendre SUITE …

http://www.noscheminsnesontpasavendre.fr/2017/06/01/ubuesque/

Courrier du maire 2

Elu ou Seigneur, sujets ou citoyens … »Nos chemins ne sont pas à vendre » en exemple.

Que penser de ces élus notables qui ont perdu le sens du respect du citoyen et bien entendu l’idée même de servir la communauté,
ces élus omnipotents qui décident en dépit des choix exprimés par celle-ci et qui vont jusqu’à dénier le droit des citoyens à simplement solliciter leurs élus!
Pour démonstration on ne peut faire mieux que ce courrier de Jacques Chabal maire du Cheylard en réponse à « Nos chemins ne sont pas à vendre » qui nous dit:

« Mairie du Cheylard : 2 mois pour envoyer un courrier,
2 heures pour envoyer la police !

Nous avons reçu le mardi 23 mai un courrier du Maire du Cheylard en réponse à notre courrier de demande d’autorisation pour une journée citoyenne prévue le 29 avril et reçue par la mairie le 22 mars.
Ce courrier est arrivé 3 jours après que nous ayons débroussaillé le chemin le 20 mai entre 9h et 11 h et reçu la visite des forces de l’ordre à 11h30.
Il aura donc fallu 2 mois pour que le maire du Cheylard réponde à notre courrier et 2 heures pour qu’il envoie la police. »

Cliquer pour accéder à nos-chemins-ne-sont-pas-rc3a9ponse-du-maire.pdf

Cliquer pour accéder à nos-chemins-courrier-au-maire-demande-de-travaux-rc3a9ponse-du-maire.pdf

 

Les Forces de l’Ordre dépêchées pour stopper le débroussaillage du chemin Gardette par des citoyens bénévoles.

Les Forces de l’Ordre ont été dépêchées pour stopper le débroussaillage du chemin rural de la Gardette
par des citoyens bénévoles ce samedi 20 mai
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