Nous venons d’apprendre que
Le conseil du Cheylard a voté mardi 27 septembre 2016 la délibération suivante:
qui décide d’engager la procédure pour aliéner 5 chemins ruraux :
le chemin rural de la Gardette au Cheylard, celui de Marcon à la Gardette,
de l’Hoste, de La Blache et le chemin reliant Malleval à la Gardette.
Pour les situer suivre ce lien.
De nombreuses personnes farouchement opposèes à cette aliénation se sont organisées dans un mouvement collectif pour faire part de leur volonté de protection des biens communs que sont les chemins publics. Voici ci-dessous le courrier du collectif:
Bonjour,
Sur la commune du Cheylard, à la demande d’un investisseur industriel privé, il est question d’aliéner 5 chemins ruraux, non inscrits au PDIPR, sur une longueur totale de 3810 m et une surface de 11430 m2. Une enquête publique se déroule en ce moment du 14 novembre au 30 novembre. La mobilisation populaire contre ce projet est forte mais s’oppose à une très grande pression de la part de la municipalité qui a déja provoqué 2 réunions supplémentaires de « négociation » sous prétexte que la plupart des chemins sont inaccessibles au public.
Trois de ces cinq chemins sont fréquemment empruntés pour le loisir par les promeneurs, randonneurs, VTTistes, ridders mais également par les riverains à des fins purement utilitaires.
Les associations concernées dans leur ensemble ont tenu une réunion publique vendredi 25 en présence de la presse locale ( Dauphiné Libéré et hebdo de l’ardèche ) ains que de la radio locale Radio des Boutières. Des articles paraîtront dans quelques jours mais l’enquête publique prend fin mercredi 30 novembre.(compte rendu ci-joint)
Nous faisons circuler une pétition (ci-jointe) que nous devons remettre au commissaire enquêteur mercredi 30 novembre, merci de votre mobilisation et de votre aide.
Cordialement.
Pour le Collectif,
En PJ:
– Le plan général de situation
– Compte rendu de l’assemblée constitutive du collectif pour la défense des chemins publics.
– pétition
– visuel
Pour nous citoyens des Boutières, après lecture des arguments exprimés dans le compte-rendu du conseil municipal, sachant que celui de l’inutilisation de ces chemins est tout simplement faux et que de toute manière çà ne justifierait pas de s’en démunir car çà ne préjuge en rien de l’avenir.
Nous avons donc juste ces questions à se poser:
Des chemins publics sont-ils gênants ou au contraire utiles à une activité agricole?
Sont-ils gênants ou au contraire utiles à une activité touristique?
Doit-on sacrifier des intérêts publics à des intérêts privés?
A vous de voir et de signer ou non la pétition qui vous sera présentée ce mercredi sur le marché du Cheylard (et) ou d’encombrer ou non la permanence du commissaire enquêteur mercredi après-midi et bien sur d’aller remplir ou non de vos avis le(s) cahier(s) d’enquête disponible(s) en mairie aux heures d’ouverture.
Chemins inutilisés! voilà donc une photo historique de fantômes.
Ce qu’ils en disent:
Une fois de plus, on nous met devant un fait accompli sans solliciter ou prévenir qui que ce soit, ce n’est pas une façon de faire !
Qu’on nous dise réellement si des personnes de la Mairie les ont déjà empruntés ces chemins avant de dire des énormités pareilles !
Certains lycéens du Cheylard les pratiquent tous les jours pour se rendre sur leur lieu d’habitation à Malleval quand d’autres les utilisent encore pour se rendre sur le marché du mercredi !
C’est se moquer du monde ! Et puis ce sont des chemins historiques qui nous ont été transmis par les anciens qui les ont tracés, construits et entretenus ! Il n’est pas question pour Nous que ces chemins soient privatisés au profit d’une personne !
Pourquoi ces chemins sont déclassés, pour faire plaisir a un acheteur (industriel local)qui ne voit pas l’intérêt collectif mais son propre intérêt, sans avoir même informé les propriétaires limitrophes de ces chemins, n’oublions pas que nous sommes en république , que les privilèges des seigneurs de l’ancien régime ont été abolis par les révolutionnaires qui nous ont donné notre république laïque et démocratique. En tant qu’ayant droit de parcelles jouxtant ces chemins qui permettraient de désenclaver ces terrains, nous nous associons à ce combat.